Pour pouvoir émettre, il faut déjà comprendre notre récepteur qui est le corps et l'oreille.
Tout le monde n'est pas logé à la même enseigne qui selon la morphologie, les gènes, la neurophysiologie comme le neuromédiateur et autres, ainsi que l'univers qui entoure le sujet, etc... va déterminer selon les paramètres une forme de perception qui sera soumise à interprétations par le sujet au regard de celle de son entourage.
En effet, quand j'étais petit, on m'a dit que la couleur de la tapisserie dans ma chambre était bleu. C'est un déterminatif pour vous asseoir une règle dans la société que cela est bleu, mais est-ce vraiment bleu ? Ce n'est qu'un repère, une assise pour la communication, car en fait, elle était peut-être rouge cette tapisserie !
Pour le son, c'est la même chose sauf qu'il y a deux instruments qui est le corps et l'oreille.
Commençons par l'oreille.
L'oreille se divise en trois parties: externe, moyenne et interne, chacune joue un rôle spécifique. Arrivé dans l'oreille, le son heurte le tympan, se transmet aux trois osselets (marteau, enclume et étrier), passe par la cochlée avant de rejoindre le limaçon. Dans ce voyage le son ou vibrations de l'air sont devenues vibrations mécaniques puis enfin une information nerveuse grâce aux organes de corti, il ne reste qu'à transmettre tous cela (hauteur, intensité, durée, localisation dans l'espace,...) au cerveau.
La sensibilité de notre organe auditif n'est pas linéaire, elle varie en fonction de la fréquence (qui est de 20 Htz à 20 000 Htz) " HTz=hertz ou si vous voulez nombre de battement à la seconde" et du niveau sonore.
L'oreille possède un maximum de sensibilité pour des fréquences comprises entre 2 et 5 KHtz (pointe à 4 KHtz). De ce fait, deux sons de fréquence différentes et de même intensité peuvent provoquer une sensation de force sonore équivalente (ou une sonie différente). L'expression de la sonie se définit en sones, où un sone représente d'une sensation de force sonore de 40 Db à 1 KHtz. En fonction de la sonie et de la fréquence, le comportement de notre oreille varie et des phénomènes de masquage apparaissent.
Malgré que les études de l'oreille de Fletcher et Munson soient très significatives en ce domaine, il est important de préciser qu'elles sont établies avec des sons purs, l'expérience avec des sons complexes donnerait d'autres résultats.
Je ne vais pas m'étendre sur l'aspect des gènes car je l'ai déjà expliqué sauf sur un point. Admettons qu'un sujet joue du marteau piqueur tout la sainte journée et dont l'appareil émet une intensité sonore à plus de 110 Db, il est dans un premier temps une destruction massive de petites cellules qui se trouvent dans l'oreille (il y en des milliards dans celle-ci). Puis, le cerveau va ordonner ceci par protection une coupure de telle à telle fréquence qui correspond à l'émission de l'appareil, sinon le sujet serait susceptible de devenir fou (et je vous en passe et des meilleurs). Enfin, les gènes de cette personne vont subir une mutation que l'on appelle mutagène ou une destruction (selon l'ampleur) qu'il transmettra à sa descendance.
De surcroît, il apparaîtra une surdité donc, une infirmité qui selon l'ampleur sera sujette pour la personne à un déséquilibre outre physique, psychologique car il ne comprendra plus son univers et devra réapprendre soit par un autre langage ou un autre sens à se faire percevoir et percevoir.
La perception du corps maintenant.
Le corps est truffé d'appareils de perception qui transmettent via le système nerveux les informations au cerveau. Il n'a pas l'étendue et la compléxité de l'oreille mais vous permet d'entendre surtout le grave.
Mais ceci dit, il ne faut pas oublier la mémoire et la mémoire est très importante en ce domaine.
A chaque fois que vous entendez un son ou une suite de sons, ceux-ci subissent une analyse et une interprétation, pour être rangés ensuite dans la mémoire de votre cerveau.
Mêmoire qui est source aussi de bien de tracas, car quand le sujet se fatigue, il fait appel à sa mémoire, ne s'aperçoit pas et masque ainsi la réalité des sons émis.
De surcroît, il n'est pas à oublier que votre corps n'a pas qualité à être en forme tout le temps, aussi pour un professionnel de la musique ou des systèmes sonores, il est bon qu'icelui sache les capacités de son corps à exécuter son travail.
Pour exemple, un ingénieur du son lors d'un mixage, doit connaître son taux de glycémie, sa tension,... s'il veut un résultat parfait.
En effet, un taux de glycémie important risque de lui faire masquer certaines fréquences. Idem pour la tension sans compter les accouphènes qui viennent se poser là, pour prévenir tant que peut se faire, le sujet.