C’est l’été. Comme si cela avait été. Comme si cette période qui débute aujourd’hui appartenait déjà au passé.
Il est vrai que si on se base sur les éléments que Einstein nous a laissés, cela devient un antécédent.
En ce premier jour, on fête çà en musique, la muse de l’homme. Les rues vont s’emplirent et déci delà, des musiciens en quête de reconnaissances ou d’offrir un présent au toucher et l’ouïe des passants qui ont tendances bien souvent de zapper, vont s’installer.
En ce jour spécifique où la chaleur tiendra en éveil jusqu’au bout de la nuit de ce jour le plus long la cohorte, on s’épanchera dans divers styles de musique pour attirer et retenir l’ouïe, en colorant les notes afin de les charger de sentiments.
Un sentiment qui retiendra l’attention car il contiendra sûrement un geste gauche. Un geste gauche dévoilant l’amour que l’on a à produire une mélodie. Une mélodie qui provoquera ou non une émotion qui s’inscrira dans la mémoire.
Puis à l’automne de cette soirée, une amertume se fera sentir de voir le silence prendre place dont l’annonce se fera dans un brouhaha.
En effet, quelques cris épars fendront le parterre des lieux et places, pendant que les serveurs et les commerçants s’empresseront de ranger les terrasses sous l’œil attentif de la marée chaussée.
Alors que chaque chose reprendront leur place, il se peut comme à l’accoutumée, que les oiseaux prennent le relais et viennent à imposer un chant aux oreilles des retardataires pour les prévenir qu’une nouvelle journée ensoleillée arrive.
Un quotidien qui retiendra les usages à faire son travail, celui de faire perdurer ce paysage.
Robert Paris.